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L’indice composite qui reflète la confiance des consommateurs poursuit son redressement par rapport au début de la crise sanitaire. Contrairement à l’indice national, l’indice wallon demeure toutefois sous sa moyenne de long terme.

Les consommateurs wallons se sont montrés plus optimistes à propos de la situation économique générale attendue. Leurs inquiétudes relatives à l’évolution du chômage se sont également quelque peu apaisées ce mois, de façon plus nette que les mois précédents. Elles demeurent néanmoins fortes.

Sur le plan personnel, les consommateurs wallons semblent toujours anticiper une évolution plus favorable de leur situation financière mais ils ont revu leur prévision d’épargne à la baisse.

Depuis le mois d’avril dernier, en raison de la crise du coronavirus, deux questions additionnelles ont été soumises aux consommateurs. En mars, les réponses indiquent que la situation des ménages s’améliore à nouveau globalement par rapport au début de la crise.

Ainsi, à la première question qui concerne les pertes de revenus potentielles auxquelles les ménages s’attendent, les répondants ne sont plus que 17% à estimer devoir subir une perte de revenu supérieure à 10%. Parmi les indépendants, davantage touchés que les autres catégories, cette proportion est repassée sous la barre des 50%.

L’amélioration est aussi perceptible dans les réponses à la seconde question, qui concerne la capacité financière des ménages au départ de leur épargne. La proportion de répondants qui déclarent pouvoir faire face aux dépenses nécessaires durant plus de trois mois a atteint, à 72%, son plus haut niveau.

Le croisement de ces deux questions additionnelles permet d’observer que 62% des répondants wallons font partie d’un groupe que l’on peut considérer comme relativement épargné jusqu’à présent, affichant à la fois un coussin d’épargne de plus de trois mois et une perte de revenu ne dépassant pas 10%.  C’est une proportion en progrès. A l’opposé, le groupe de consommateurs les plus vulnérables, ceux affichant un faible coussin d’épargne (moins de 3 mois) conjugué à une perte importante de revenus (plus de 10%) comptent toujours pour 8% du total régional, une valeur qui semble s’être stabilisée depuis décembre dernier.

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