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En avril, l’indice composite qui reflète la confiance des consommateurs a poursuivi son redressement. L’indice wallon a rejoint le niveau de février 2020, équivalent à sa moyenne de long terme.

Bien qu’elles demeurent encore élevées dans une perspective historique, leurs inquiétudes relatives à l’évolution du chômage a encore reflué ce mois. Après une nette amélioration le mois dernier et dans un contexte de prolongation des restrictions à visée sanitaire, les attentes relatives à la situation économique générale se sont stabilisées.

Ce contexte peut aussi avoir contribué à la nouvelle hausse des prévisions d’épargne que les consommateurs formulent et qui soutient l’indice global. Sur le plan personnel encore, les consommateurs wallons sont proportionnellement aussi nombreux que le mois dernier à attendre une évolution favorable de leur situation financière.

Depuis le mois d’avril 2020, en raison de la crise du coronavirus, deux questions additionnelles ont été soumises aux consommateurs. Un an plus tard, les réponses décrivent une situation des ménages plus favorable que celle indiquée au début de la crise.

Ainsi, à la première question qui concerne les pertes de revenus potentielles auxquelles les ménages s’attendent, la part des répondants estimant devoir subir une perte de revenu supérieure à 10% a chuté à 10%. Fait notable, l’amélioration de la perception des répondants est particulièrement nette parmi les indépendants, où cette proportion est passée à 33%.

L’amélioration est encore perceptible dans les réponses à la seconde question, qui concerne la capacité financière des ménages au départ de leur épargne. La proportion de répondants qui déclarent pouvoir faire face aux dépenses nécessaires durant plus de trois mois affiche 73%, à nouveau un sommet.

Le croisement de ces deux questions additionnelles permet d’observer que 67% des répondants wallons font partie d’un groupe que l’on peut considérer comme relativement préservé jusqu’à présent, affichant à la fois un coussin d’épargne de plus de trois mois et une perte de revenu ne dépassant pas 10%.  Comme le mois dernier, cette proportion progresse. Quant au groupe de consommateurs les plus vulnérables, ceux affichant un faible coussin d’épargne (moins de 3 mois) conjugué à une perte importante de revenus (plus de 10%), sa part s’est sensiblement réduite ce mois, atteignant 4% du total régional, soit sa valeur la plus faible depuis le début de l’enquête.


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