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Alors que la recrudescence de l’épidémie de coronavirus avait entrainé l’indice composite de la confiance des ménages wallons légèrement à la baisse en octobre et en novembre, l’enquête de décembre fait apparaître un net rebond de la confiance des ménages. L’indice synthétique régional dépasse son niveau de mars dernier mais demeure toujours inférieur aux moyennes de long terme. Les anticipations des ménages progressent dans toutes les composantes de l’indice.

L’amélioration est particulièrement sensible dans les attentes relatives à la situation économique. Le retournement des prévisions en matière de chômage, qui était déjà perceptible à l’échelle nationale depuis plusieurs mois, se manifeste également à l’échelle régionale en décembre. Néanmoins, l’inquiétude en la matière reste nettement supérieure à la moyenne de long terme.

Les consommateurs wallons anticipent également une évolution plus favorable de leur situation financière et leur prévision d’épargne des ménages reste orientée à la hausse. Pour ces questions qui ont trait à la situation personnelle, les indices de décembre dépassent leur moyenne de long terme.

Depuis le mois d’avril, en raison de la crise du coronavirus, deux questions additionnelles ont été soumises aux consommateurs. Les résultats issus de ces compléments sont également en progrès.

La première question concerne les pertes de revenus potentielles auxquelles les ménages s’attendent.  La situation observée ce mois est la meilleure depuis le début de la crise. La part des répondants indiquant s’attendre à des pertes dépassant 10% de leurs revenus est passée pour la première fois sous la barre des 20%. Après avoir fortement grimpé le mois dernier, la crainte des indépendants à ce sujet s’est également apaisée, redescendant à 45% (contre 60% le mois dernier).

La seconde question concerne la capacité financière des ménages au départ de leur épargne. Sur ce plan, la lente amélioration enregistrée durant les mois précédents semble s’être poursuivie en décembre. On observe la plus faible proportion depuis avril de personnes déclarant ne pas pouvoir faire face aux dépenses nécessaires durant plus de trois mois (29%) et la plus grande proportion de personnes jugeant que leur capacité dépasse six mois (48%).

Le croisement de ces deux questions additionnelles permet d’observer que 57% des répondants wallons fait partie d’un groupe que l’on peut considérer comme relativement abrité jusqu’à présent, affichant à la fois un coussin d’épargne de plus de trois mois et une perte de revenu ne dépassant pas 10%. Cette proportion est stable par rapport au mois dernier car c’est au sein-même de ce groupe que les améliorations les plus notables ont été enregistrées. Le groupe de consommateurs les plus vulnérables, ceux affichant un faible coussin d’épargne (moins de 3 mois) conjugué à une perte importante de revenus (plus de 10%), s’est tout de même également réduit, atteignant 8% du total régional, soit le plus faible poids enregistré dans l’enquête depuis avril.

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