La confiance des consommateurs wallons est demeurée stable ce mois. L’indice composite qui la reflète a conservé sa valeur du mois de janvier et ses différentes composantes ont peu varié.
En se redressant à nouveau légèrement, les attentes des ménages à propos de la situation économique générale ont retrouvé leur niveau de décembre, c’est-à-dire le plus élevé depuis le déclenchement de la crise sanitaire. Les inquiétudes relatives à l’évolution du chômage demeurent néanmoins fortes, s’accentuant à nouveau légèrement en février.
La prévision d’épargne des ménages s’est à peine modifiée. En outre, malgré un léger repli, les consommateurs wallons semblent toujours anticiper une évolution favorable de leur situation financière. La valeur de ces deux indicateurs relatifs à la situation personnelle dépasse leur moyenne de long terme.
Depuis le mois d’avril dernier, en raison de la crise du coronavirus, deux questions additionnelles ont été soumises aux consommateurs. En février, les indicateurs issus de ces compléments sont apparus moins favorables que le mois dernier mais ils marquent toujours un net progrès depuis le début de la crise.
Ainsi, à la première question qui concerne les pertes de revenus potentielles auxquelles les ménages s’attendent, 20% des répondants ont indiqué subir une perte de revenu supérieure à 10%. Parmi les indépendants, davantage touchés que les autres catégories, cette proportion a atteint 51%. Quelle que soit la catégorie, ces taux est remonté ce mois, mais il demeure inférieur aux proportions enregistrées lors de la première vague de l’épidémie ou encore en novembre dernier.
Le constat d’une légère détérioration peut aussi être tiré des résultats de la seconde question, qui concerne la capacité financière des ménages au départ de leur épargne. La proportion de répondants qui déclarent pouvoir faire face aux dépenses nécessaires durant plus de trois mois a légèrement baissé, pour atteindre 68%.
Le croisement de ces deux questions additionnelles permet d’observer que 57% des répondants wallons font partie d’un groupe que l’on peut considérer comme relativement épargné jusqu’à présent, affichant à la fois un coussin d’épargne de plus de trois mois et une perte de revenu ne dépassant pas 10%. A l’opposé, le groupe de consommateurs les plus vulnérables, ceux affichant un faible coussin d’épargne (moins de 3 mois) conjugué à une perte importante de revenus (plus de 10%) comptent pour 8% du total régional. Après l’amélioration enregistrée le mois dernier, ces proportions sont revenues aux valeurs enregistrées à la fin de l’année dernière.
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