En mai, l’indice composite qui reflète la confiance des consommateurs a largement dépassé sa moyenne de long terme, revenant à des valeurs qui n’avaient plus été observées depuis 2018.
La progression de l’indice est d’abord à mettre à l’actif d’un fort accès d’optimisme des répondants par rapport situation économique attendue, mais également d’une nette décrue des inquiétudes en matière de chômage (jusqu’à la moyenne de long terme).
Ensuite, sur le plan personnel, la prévision que formulent les consommateurs wallons quant à leur situation financière lors des douze prochains mois s’est également nettement redressée. Néanmoins, leur capacité d’épargne future a été revue à la baisse, bien qu’elle reste à un niveau particulièrement élevé.
Depuis le mois d’avril 2020, en raison de la crise du coronavirus, deux questions additionnelles ont été soumises aux consommateurs dans l’enquête. L’une concerne les pertes de revenus auxquelles les ménages sont confrontés en raison de la crise, l’autre leur capacité à faire face aux dépenses nécessaires au moyen de leur épargne. Ces derniers mois, les réponses décrivent une situation financière des ménages meilleure qu’au début de la crise sanitaire et que durant toute l’année 2020, une situation qui a tendance à se stabiliser. Si les résultats détaillés sont téléchargeables ci-dessous, une synthèse de ces informations spécifiques sur la crise peut être donnée en croisant et en groupant les résultats de ces deux questions. Ainsi, on peut observer en juin que 62% des répondants wallons font partie d’un groupe que l’on peut considérer comme relativement préservé, affichant à la fois un coussin d’épargne de plus de trois mois et une perte de revenu ne dépassant pas 10%. Quant au groupe de consommateurs les plus vulnérables, ceux affichant un faible coussin d’épargne (moins de 3 mois) conjugué à une perte importante de revenus (plus de 10%), il représente 6% du total régional.
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