L’indicateur synthétique de la confiance des consommateurs en Wallonie ne s’est plus détérioré, après le recul historique enregistré au mois dernier. L’enquête menée ce mois révèle même une légère amélioration.
D’une part, celle-ci provient du redressement, partiel, de la perception des ménages sur la situation économique. D’autre part, le léger rebond de confiance est aussi lié au rétablissement des perspectives que formulent les ménages à propos de leur propre situation financière. Sur ce point, les attentes ont pratiquement rejoint leur moyenne de long terme.
Toutefois, l’inquiétude s’est encore amplifiée par rapport à l’évolution attendue du chômage. Par ailleurs, la consommation paraît toujours devoir être freinée, les répondants à l’enquête font en effet part de leurs intentions d’épargne à la hausse.
Depuis le mois dernier, en raison de la crise du coronavirus, deux questions additionnelles ont été soumises aux consommateurs. Les réponses apportées en mai sont assez fois proches de celles enregistrées en avril.
Ainsi, en Wallonie, 64% des répondants estiment pouvoir faire face aux dépenses nécessaires pendant au moins trois mois, contre 69% pour l’ensemble pays. L’enquête de ce mois permet de montrer que 45% d’entre eux pourraient tenir au-delà de six mois (contre 53% au niveau du pays). A l’inverse, pour 13% des consommateurs wallons, l’épargne ne suffirait toujours pas pour couvrir les dépenses de subsistance d’un seul mois (contre 11% à l’échelle belge).
D’autre part, interrogés sur les pertes de revenus qu’ils encourent actuellement. 28% des ménages font état d’une perte d’au moins 10% de leurs revenus et 7% déclarent une perte dépassant 50%. Ces proportions sont proches de la moyenne belge. La perte de revenu est particulièrement aiguë parmi les répondants ayant un statut d’indépendant. 69% de ces derniers connaissent en effet une perte de revenus (d’au moins 10%) et 27% d’entre eux déclarent avoir perdu plus de la moitié de leurs revenus.
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