Interrogés avant le renforcement des mesures contraignant à nouveau leur vie sociale, les ménages ont affiché un niveau de confiance légèrement plus faible que le mois dernier.
L’indicateur synthétique a reculé du fait d’une évolution jugée moins favorable de leur situation financière et de leur épargne durant les mois à venir. En revanche, les perspectives économiques générales qu’ils formulent ont, jusqu’au moment du sondage, encore progressé. Les inquiétudes élevées qu’ils affichent en matière de chômage n’ont quant à elles, pratiquement pas diminué.
Depuis le mois d’avril, en raison de la crise du coronavirus, deux questions additionnelles ont été soumises aux consommateurs.
La première concerne les pertes de revenus potentielles auxquelles les ménages s’attendent. La situation à ce sujet s’est peu modifiée par rapport au mois dernier. La proportion de répondants disant subir une perte majeure de revenus, soit une perte dépassant 30%, reste faible (9%) en comparaison des premiers mois de l‘enquête. Des baisses de revenus d’une telle importance sont toujours davantage observées dans la population des indépendants, où cette proportion, également stable, atteint 28%.
La seconde question concerne la capacité financière des ménages au départ de leur épargne. Celle-ci est apparue plus solide que le mois dernier, la proportion de personnes déclarant pouvoir faire face aux dépenses nécessaires durant au moins trois mois atteignant 68%, soit la proportion la plus élevée enregistrée depuis le mois d’avril. Quant à la part des répondants disposant de moins d’un mois d’avance, même si elle a baissé ce mois, elle atteint toujours 14%.
Le croisement de ces deux questions additionnelles permet d’observer que 56% des répondants wallons fait partie d’un groupe que l’on peut considérer comme relativement abrité jusqu’à présent, affichant à la fois un coussin d’épargne de plus de trois mois et une perte de revenu ne dépassant pas 10%. Cette proportion s’est améliorée par rapport au mois de septembre. En revanche, le groupe de consommateurs les plus vulnérables, ceux affichant un faible coussin d’épargne (moins de 3 mois) conjugué à une perte importante de revenus (plus de 10%), est demeuré stable, à 9% du total régional.
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