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Après deux mois de repli, l’indicateur synthétique de la confiance des consommateurs s’est légèrement redressé en Wallonie. Le niveau de confiance d’avant la crise sanitaire est cependant encore loin.

L’amélioration enregistrée ce mois provient d’abord d’une perception moins négative des perspectives économiques générales attendues, malgré des craintes en matière de chômage qui ne faiblissent pas.  Ensuite, sur le plan personnel, les répondants sont proportionnellement plus nombreux à prévoir une amélioration de leur situation financière et une augmentation de leur épargne durant les mois à venir. Les indicateurs relatifs à ces deux dernières questions ont renoué avec des valeurs positives, plus hautes que leur moyenne de long terme.

Depuis le mois d’avril, en raison de la crise du coronavirus, deux questions additionnelles ont été soumises aux consommateurs.

La première concerne les pertes de revenus potentielles auxquelles les ménages s’attendent. La proportion de répondants disant subir une perte majeure de revenus, soit une perte dépassant 30%, reste faible (9%) en comparaison des premiers mois de l‘enquête. Des baisses de revenus d’une telle importance sont toujours davantage observées dans la population des indépendants, où cette proportion atteint encore 28%.

La seconde question concerne la capacité financière des ménages au départ de leur épargne. La proportion de personnes déclarant pouvoir faire face aux dépenses nécessaires durant au moins trois mois s’est à nouveau amoindrie en septembre, passant à 61%. Quant à la part des répondants disposant de moins d’un mois d’avance, elle a augmenté, pour atteindre 18%. Comme les mois précédents, ces réponses confirment une fragilité financière plus marquée en Wallonie qu’en moyenne en Belgique où ces deux taux atteignent respectivement 69% et 14% en septembre.

Le croisement de ces deux questions additionnelles permet néanmoins d’observer, comme au mois dernier, que la moitié des répondants wallons fait partie d’un groupe que l’on peut considérer comme relativement abrité jusqu’à présent, affichant à la fois un coussin d’épargne de plus de trois mois et une perte de revenu ne dépassant pas 10%. Quant au groupe de consommateurs les plus vulnérables, ceux affichant un faible coussin d’épargne (moins de 3 mois) conjugué à une perte importante de revenus (plus de 10%), il s’est également stabilisé à 10% du total régional au mois de septembre, une situation plus favorable qu’en avril dernier (15%).

>> Retrouvez tous les résultats de l’enquête sous forme de tableaux et fichier téléchargeable (XLS) sur la page de cet indicateur


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