Violence par non-partenaire
En Wallonie, 26,6 % des femmes déclarent avoir été victimes de violences par non-partenaire au
moins une fois depuis l’âge de 15 ans,soit environ 348 000 femmes
Proportion de femmes victimes de violences par non-partenaire au moins une fois depuis l’âge de 15 ans en 2021, par pays
Un peu plus d’une Wallonne sur quatre a été victime, au moins une fois depuis l’âge de 15 ans, de violences commises par un ou une non-partenaire. La proportion de victimes à Bruxelles est légèrement supérieure (28,1 %). Les proportions observées en Wallonie et à Bruxelles sont proches de la prévalence observée en France (26,1 %) et se situent parmi les plus élevées au niveau européen. Au-dessus de Bruxelles, nous retrouvons les Pays-Bas (35,5 %), le Danemark (38,2 %) et enfin la Finlande où près d’une femme sur deux (46,5 %) a indiqué avoir subi des violences par non-partenaire au moins une fois depuis l’âge de 15 ans. Si les chiffres sont relativement semblables en Wallonie et à Bruxelles, ils diffèrent fortement en comparaison avec la Flandre. En effet, elles sont un peu plus d’une Flamande sur dix (13,2 %) à avoir subi de telles violences. La Flandre se situe ainsi entre la Lituanie (13,6 %) et le Portugal (13,1 %).
Proportion de femmes victimes de violences par non-partenaire au moins une fois depuis l’âge de 15 ans, par type de violence et par région
Près de 15 % de Wallonnes ont subi des violences sexuelles au moins une fois depuis l’âge de 15 ans, et une proportion semblable a subi des violences physiques.
Tant pour les violences sexuelles que pour les violences physiques, les proportions de victimes wallonnes et bruxelloises se situent au-delà de la proportion observée en Flandre.
Proportion de femmes victimes de stalking (harcèlement répété) par un ou une non-partenaire au moins une fois au cours de leur vie, par région
Environ une Wallonne sur cinq a été victime de stalking par un ou une non-partenaire au moins une fois au cours de sa vie. Ici encore, cette proportion est semblable à celle que l’on retrouve parmi les Bruxelloises (20,8 %), et plus élevée qu’en Flandre où cette forme de violence touche moins d’une femme sur cinq (15,2 %).
Définitions et sources
La violence par non-partenaire porte sur les violences physiques et sexuelles commises par toute personne qui n’est pas considérée comme un ou une partenaire intime. Le stalking est une forme de harcèlement répété. On entend par non-partenaire toute personne avec laquelle la victime n’entretient pas ou n’a jamais entretenu de relation intime. Il peut s’agir d’un membre de la famille, d’un ou d’une amie, de toute personne issue de la sphère professionnelle, de toute personne connue de la victime (« une connaissance ») ou d’un ou d’une inconnue.
Les données utilisées pour calculer cet indicateur proviennent de l’enquête de l’Union européenne sur la violence à l’égard des femmes et d’autres formes de violence interpersonnelle (EU-GBV), une enquête commanditée par Eurostat et produite pour la première fois par les Etats-membres entre 2020 et 2022.
Pertinence et limites
L’enquête EU-GBV est une enquête représentative en population générale portant sur un échantillon d’hommes et de femmes âgé·es de 18 à 74 ans. Les chiffres présentés ici constituent donc une inférence. Certains écarts faibles mentionnés peuvent ne pas être statistiquement significatifs.
Les chiffres relatifs aux violences par non-partenaire couvrent l’expérience de violences physiques ou sexuelles après l’âge de 15 ans, et l’expérience de stalking au cours de la vie.
Responsable(s) : Janssen ChloéPour en savoir plus:
https://www.iweps.be/publication/les-violences-liees-au-genre-en-belgique/
Prochaine mise à jour : Inconnu
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