Sur le plan méthodologique, l’IWEPS a décidé de privilégier en 2012 et en 2013 une enquête en face à face afin de garantir la qualité des données récoltées. La première enquête BSW a été réalisée à l’automne 2012-2013 et la seconde, fin 2013, par des enquêteurs expérimentés, au domicile du répondant, auprès d’un échantillon de 1298 individus en 2012 et de1246 individus en 2013, représentatifs de la population en Wallonie. Le tirage des échantillons de 2012 et de 2013 a été réalisé à partir des données du Registre national. L’IWEPS a confié la passation des deux vagues de l’enquête de terrain à un prestataire externe sélectionné au terme d’un appel d’offres général soumis à la publicité européenne.
La phase de préparation du terrain a fait l’objet d’un suivi rigoureux de la part de l’IWEPS. La formation des enquêteurs a été organisée et administrée par les chercheurs de l’IWEPS qui ont, en collaboration avec l’Institut de sondage mandaté pour réaliser l’enquête (TNS Dimarso), assuré le suivi du terrain ainsi que l’évaluation des enquêteurs.
Tous les enquêteurs travaillant sur le Baromètre social de la Wallonie ont bénéficié de séances de formation données conjointement par l’IWEPS et TNS Dimarso durant l’autonme 2012 et l’automne 2013, au cours desquelles les objectifs de l’enquête, le contenu du questionnaire et les consignes à suivre ont été exposés aux enquêteurs.
Tirage de l’échantillon
L’échantillon d’adresses a été tiré à partir des données du Registre national sur la base d’un tirage aléatoire à deux degrés. Le premier degré correspondant aux codes postaux (clusters) pour lesquels un tirage de 120 unités a été réalisé sur l’ensemble des codes postaux (sans les codes postaux des 9 communes germanophones). Le tirage des clusters a été fait de manière aléatoire en tenant compte du nombre de clusters nécessaires par province pour être proportionnel à la population wallonne francophone et du poids relatif de chaque code postal dans la province. Le deuxième degré est celui des individus, pour lequel un tirage aléatoire de 20 personnes par code postal sélectionné a été réalisé sur base du registre national. Le même procédé a été utilisé pour la vague du Baromètre social 2013.
Construction du questionnnaire
Le questionnaire du BSW 2012, d’une durée d’environ une heure, a été administré en face à face et les réponses ont été directement encodées par l’enquêteur sur ordinateur. La durée réelle moyenne pour l’interview a été proche de 60 minutes. Pour un aperçu du questionnaire, nous renvoyons le lecteur au working paper n°12 (mars 2013). La durée du questionnaire du BSW 2013 était d’environ 50 minutes et la même méthode qu’en 2012 a été suivie (face à face en CAPI).
Pour le BSW 2012, le taux de réponse pour la Wallonie est de 54,1 % et, selon la province : 52,1% pour le Brabant wallon, 56,6% pour le Hainaut, 47,4% pour Namur, 56,7% pour le Luxembourg et 54,3% pour Liège.
Pour 2012, la marge d’erreur maximale à un niveau de confiance de 95% est de 2,76%. Cette marge d’erreur maximale est atteinte lorsque la proportion de réponse à une question est de 50 % (p.ex. 50 % des personnes sont confiantes envers les institutions) elle est moindre lorsque la proportion s’éloigne de cette référence.
Pour le BSW 2013, le taux de réponse pour la Wallonie est de 51,9 % et, selon la province : 50,8% pour le Brabant wallon, 54,6% pour le Hainaut, 50,9% pour Namur, 44,5% pour le Luxembourg et 51,5% pour Liège.
Pour 2013, la marge d’erreur maximale à un niveau de confiance de 95% est de 2,82%.
Les données qui sont présentées dans le fichier « Résultats du BSW 2012 » et dans le fichier « Résultats du BSW 2013 » sont pondérées à partir de la variable de pondération faite sur base du sexe, de l’âge et du niveau d’éducation.