Exercice de perspectives territoriales sur l’affectation résidentielle du sol : le cas de l’arrondissement de Huy
Les Brèves de l'IWEPS N°18
A l’exception d’une légère baisse en 1999, la population résidant en Wallonie n’a cessé d’augmenter depuis 20 ans (+230 228 habitants entre 1987 et 2007 ; Source : DGSIE, calculs IWEPS). D’après les perspectives de population du Bureau fédéral du Plan 2007-2060, elle devrait continuer à augmenter dans les prochaines décennies. En 2030, la population wallonne serait de 3 941 781 habitants, soit une augmentation de 505 902 habitants par rapport à 2007. Le territoire wallon devra donc fournir à cette population supplémentaire de l’espace pour son logement. Notamment face aux défis énergétiques et climatiques qui nous attendent dans les prochaines années, il parait important de favoriser une localisation optimale de la nouvelle résidence en termes d’aménagement « durable » du territoire. C’est dans ce cadre que la Conférence Permanente du Développement Territorial (CPDT), l’Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique (IWEPS) et la Direction générale opérationnelle Aménagement du territoire, Logement, Patrimoine et Energie (DGO4) du Service Public de Wallonie (SPW) ont développé un modèle d’aptitude des terrains à accueillir la fonction résidentielle et des scénarios d’évolution de l’affectation résidentielle du sol. Ces travaux se sont notamment basés sur une note de recherche préalable réalisée par la CPDT (2009). Pour effectuer un exercice méthodologique, l’arrondissement de Huy a été sélectionné comme territoire-test. Des hypothèses sur la demande en logement (taille et densité) à l’horizon 2030 ont été réalisées afin notamment d’estimer l’adéquation/l’inadéquation du plan de secteur actuel par rapport aux besoins liés au logement et par rapport à la structure spatiale prônée par le Schéma de Développement de l’Espace Régional (SDER).
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