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Comme le mois dernier, l’indicateur synthétique de la confiance des consommateurs en Wallonie a de nouveau diminué en août.

La baisse de l’indice provient encore de la perception moins favorable des perspectives économiques en Belgique. S’y ajoute, cette fois, le léger repli des attentes des ménages concernant leur situation financière et leurs intentions d’épargne. A l’inverse, les prévisions que formulent les consommateurs en matière de chômage ne se sont pas détériorées par rapport au mois de juillet, mais elles restent bien plus élevées que la moyenne de long terme.

Depuis le mois d’avril, en raison de la crise du coronavirus, deux questions additionnelles ont été soumises aux consommateurs.

La première concerne les pertes de revenus potentielles auxquelles les ménages s’attendent. Au mois d’août, ils sont à nouveau un peu plus nombreux (24%) à déclarer devoir encourir une perte substantielle de revenus, soit une perte dépassant 10%. Cependant, la proportion de répondants disant subir une perte majeure de revenus, soit une perte dépassant 30%, continue de faiblir par rapport au premier mois de l‘enquête. Elle atteint 8% ce mois. Les baisses de revenus sont à la fois plus aiguës et plus généralisées dans la population des indépendants. Ces derniers paraissent en fait aujourd’hui moins nombreux à n’encourir aucune perte ou bien à subir une perte très importante (de plus de 30%) qu’au début de la crise. Mais le plus grand contingent des indépendants (42% d’entre eux) témoigne d’une baisse des revenus allant de 10% à 30%.

La seconde question concerne la capacité financière des ménages au départ de leur épargne. Par rapport au mois de juillet où elle était apparue particulièrement faible, la possibilité de faire face aux dépenses nécessaires durant au moins trois mois s’est quelque peu rétablie ce mois. Cette proportion a retrouvé les niveaux de mai et de juin, de l’ordre de 65%. Il s’agit toujours en Wallonie d’un taux inférieur à celui observé pour l’ensemble du pays (71%).

Le croisement de ces deux questions additionnelles permet d’observer que la moitié des répondants wallons fait partie d’un groupe que l’on peut considérer comme relativement abrité jusqu’à présent, affichant à la fois un coussin d’épargne de plus de trois mois et une perte de revenu ne dépassant pas 10%. Quant au groupe de consommateurs les plus vulnérables, ceux affichant un faible coussin d’épargne (moins de 3 mois) conjugué à une perte importante de revenus (plus de 10%), il a repris au mois d’août sa lente érosion dans le total régional, ne représentant plus que 10% du total (contre 15% en avril).

>> Retrouvez tous les résultats de l’enquête sous forme de tableaux et fichier téléchargeable (XLS) sur la page de cet indicateur


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