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En mai, l’indice composite qui reflète la confiance des consommateurs a poursuivi son redressement. L’indice wallon dépasse aujourd’hui sa moyenne de long terme.

L’inquiétude des consommateurs à propos de l’évolution du chômage a continué de baisser, bien qu’elle reste supérieure à la moyenne de long terme. Quant aux attentes relatives à la situation économique générale, elles ont repris leur mouvement à la hausse.

Sur le plan personnel, les consommateurs wallons sont proportionnellement légèrement plus nombreux que le mois dernier à attendre une évolution favorable de leur situation financière. Ils formulent par ailleurs à nouveau des prévisions d’épargne en augmentation.

Depuis le mois d’avril 2020, en raison de la crise du coronavirus, deux questions additionnelles ont été soumises aux consommateurs. Ces derniers mois, les réponses décrivent une situation financière des ménages meilleure qu’au début de la crise sanitaire et que durant toute l’année 2020. Les chiffres de ce mois de mai sont toutefois légèrement moins favorables que ceux enregistrés le mois passé.

A la première question qui concerne les pertes de revenus auxquelles les ménages sont confrontés en raison de la crise, la part des répondants déclarant une perte de revenu supérieure à 10% s’élève à 12%.  Cette proportion reste de 37% parmi les indépendants.

La seconde question porte sur la capacité financière des ménages au départ de leur épargne. En mai, 69% des répondants à cette question ont estimé pouvoir faire face aux dépenses nécessaires durant plus de trois mois, un score en léger recul (73% en avril).

Le croisement de ces deux questions additionnelles permet d’observer que 63% des répondants wallons font partie d’un groupe que l’on peut considérer comme relativement préservé jusqu’à présent, affichant à la fois un coussin d’épargne de plus de trois mois et une perte de revenu ne dépassant pas 10%.  Quant au groupe de consommateurs les plus vulnérables, ceux affichant un faible coussin d’épargne (moins de 3 mois) conjugué à une perte importante de revenus (plus de 10%), il représente 6% du total régional.


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